Le dilemme des vacances #10 du mois

Ce mois-ci, je participe au 10 du mois d’Egalimère! Je suis en plein dans le thème proposé!

Nos vacances : le Jura et la Suisse, chez des amis.

Quand on part avec trois enfants d’âge varié, un pré-ado, un 5 ans et un 3 ans, c’est compliqué de satisfaire les parents et les enfants à parts égales.

Moi, j’aime visiter les musées, les sites archéologiques et culturels, mais au-delà d’aimer ça à titre personnel (tout comme mon mari), je le fais aussi à titre professionnel et pour mon blog.

Et cette année, j’ai eu un sacré dilemme…..

Les entraîner avec moi a marché les deux premiers jours. Mais en fait, les trois enfants dans un musée ou une ville historique, même avec un jeu de piste, faut bien avouer que ça n’a pas fonctionné :

-1-ça les a moyennement intéressé

2-ils couraient partout, sauf le grand qui râlait derrière eux

-3-j’ai pas pu me concentrer sur les visites ou les panneaux comme je le voulais

-4-c’est monsieur qui a du se coller les enfants et j’ai culpabilisé

Bilan : j’ai fini par y aller seule ou avec un seul enfant.

Mais là, pareil : bof, c’est pas optimal. Sauf que je ne sais pas refuser à un enfant l’accès à un musée quand il veut m’accompagner, même si je sais que ça va être galère !

C’est tellement important et fondamental pour moi de les ouvrir à la culture, à l’histoire, à la beauté de notre patrimoine ! C’est comme une mission sacrée. On ne se refait pas….

Alors en effet, je n’ai pas pu faire tout ce que je voulais, mais au final, on a réussi à trouver un équilibre et ils ont passé de super vacances (dixit).

On a prit le soleil, exploré la nature, on s’est baigné dans les cascades, les rivières et les lacs. On a respiré, transpiré, changé d’air ET découvert des sites historiques. On a vécu plein de choses et j’ai mis mon cerveau d’archéologue au repos…

Mais, dès que possible, j’écrirai des articles avec notre avis sur les lieux historiques que nous avons visité pour que vous aussi, vous les découvriez à votre tour, en famille ou pas !

PS : Gérer 2 tout petits dans un musée c’est chaud, sauf si tu peux rester concentrer sur eux et les activités proposées et pas comme moi, être en mode travail…. Alors là, oui, ça devient possible et très chouette! Il ne faut jamais laisser passer une occasion de leur ouvrir l’esprit et leur faire découvrir de nouvelles choses!

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Des squelettes et un petit garçon : leçon d’anatomie grandeur nature

Vendredi dernier, je suis allée rendre visite à un collègue archéologue pour le boulot. Comme c’était un long WE, j’en ai profité pour rendre visite à de la famille et du coup, j’avais mes enfants avec moi. Ceux qui me suivent régulièrement savent que mon plus jeune fils est passionné par les squelettes. Or là, il y avait tout un stock de squelettes, issus d’une ancienne fouille dans un couvent ou une église (j’ai un trou de mémoire, gloups). Mon collègue avait autorisé mon mari à les ouvrir et avait mis une table à disposition pour étaler les  ossements. Cela a été l’occasion d’offrir à nos enfants, et surtout au plus petit, une leçon d’anatomie grandeur nature. Un vrai privilège, dont il a bien profité et qui lui a permis de visualiser en 3D les dessins qu’il regarde sur ces différents livres consacrés à  l’anatomie humaine.

Très Shakespearien….

Son préféré, c’est celui qu’il appelle « Le grand frère » et qui est en fait Comment fabriquer son grand frère, d’Anaïs Vaugelade, un livre illustré magnifiquement qui raconte l’histoire de Zuza, une petite fille qui vient d’avoir une petite sœur alors que elle, elle rêve d’avoir un grand frère. Alors, elle décide de créer son grand frère de toutes pièces avec ce qu’elle a sous la main, à l’aide d’une encyclopédie et de ses jouets et doudous. Ce livre explique de manière ludique et imagée toutes les étapes de création d’un être humain et mon fils ne s’en lasse pas. Il est vraiment à la portée des petits qui sont curieux et qui se posent des questions, même si l’âge recommandé est plutôt à partir de 7 ans. Je vous le recommande chaleureusement!

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Et si, comme mes élèves e 5e, vous évaluiez votre empreinte écologique ?

En 5e, en géographie, trois leçons sont consacrées à l’étude des ressources et du changement climatique : « Eau et énergie, des ressources à ménager », « Nourrir l’humanité » et « Prévenir les risques, s’adapter au changement global ». Plusieurs cas sont étudiés dans le monde mais il m’a semblé intéressant de proposer aux élèves d’évaluer leur propre impact sur les ressources de la terre et de voir si il y avait des gestes qu’ils pouvaient faire pour changer cet impact, qu’on appelle l’empreinte écologique.

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un peu de lifestyle archéologique…

Si je devais faire un bilan de ce mois-ci, juin a été dense du point de vue de mon métier. Il y a eu ma conférence à préparer, des dossiers à remplir et maintenant, un article à écrire. J’ai la tête ailleurs vers d’autres défis mais il me faut cependant me concentrer pour réussir à rendre cet article clair et intéressant. Ce qui représente un challenge, vu le thème : la céramique et la mort… Hier, j’ai travaillé tard et miniboy, un peu frustré, est venu jouer à la dinette dans mon bureau. Il a déballé le gros sac qu’on avait remisé là et bien sûr, n’a rien rangé : « Non, veut pas ».

Alors j’ai tout laissé là, parce que ce soir, à mon avis, ça sera pareil.

Et je préfère qu’il joue à la dinette plutôt qu’il appuie sur les boutons de l’imprimante. (Ah zut, il le fait aussi…)

Sinon, je me suis fait une réflexion à propos de l’actu. Il y a peu, je lisais « La préhistoire à petits pas » et le « Néolithique à petits pas », que je vous recommande vivement. Au début des livres, ils expliquent d’où viennent les premiers hommes, puis les Néolithiques : de l’Afrique et du Proche-Orient. Ca m’a amusé de rafraichir ma mémoire avec ces faits, dans ce contexte si particulier du brexit et de l’anti-immigrationnisme.

Les fêtes médiévales : on aime ou on n’aime pas

Les fêtes médiévales sont des sorties incontournables avec les enfants. Ils sont à fond dans les chevaliers, les princesses et les châteaux-forts.

Comme les miens sont sensibilisés par différentes activités depuis le début de l’année et ne parlent que de chevaliers et de boucliers, nous avons voulu leur faire plaisir en les emmenant aux fêtes johanniques de Reims.

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Ça, c’est de la grosse fête médiévale : un énorme défilé, une myriade de stands, plusieurs compagnies montrant des aspects de la vie médiévale et surtout pleins de jeux pour enfants.

C’était assez inédit pour moi car d’habitude, je dois dire qu’il n’y a pas tant de choses destinées spécifiquement aux enfants lors de ce genre de fêtes.

En général, je n’aime pas trop les fêtes médiévales, il y a tellement à boire et à manger là dedans et une fraction du public qui croit être dans le Seigneur des Anneaux… J’en ai beaucoup fait et des deux côtés de la barrière : exposant, prestataire et visiteur et du coup, j’ai un a priori. Les organisateurs ne sont pas toujours sympas, les conditions pas toujours optimales, le public, très varié et aimable à différents degrés. Il y a également une espèce de hiérarchie entre les différents intervenants qui n’est pas toujours agréable. Mais cela n’engage que moi. Et j’aime toujours moyen le spectacle grandiloquent de chevalerie à cheval qui est souvent le clou du spectacle et attire un maximum de gens. Ou la profusion de cracheurs de feu, de danseuses du ventre, de masques… Mais il faut bien animer ces grandes fêtes.

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En revanche, il y a aussi beaucoup de troupes qui sont vraiment très bien et transmettent leurs connaissances avec passion et rigueur sur leur campement : Virges armes, la Compagnie de la Branche rouge etc…

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En tout cas, je préfère de loin les fêtes à thématiques gauloise ou romaine ou viking que je trouve plus sérieuses globalement sur le plan de la reconstitution historique et archéologique, tant au niveau des troupes que des commerçants/artisans (bien plus rares). Malheureusement, elles sont plus rares. Elles sont souvent à l’initiative de parcs archéologiques, de musées, ce qui est à l’opposé du schéma d’organisation d’une fête médiévale.

Mais, ça, bon, allez, c’était avant d’avoir des enfants. Car même si mon opinion a peu changé, les enfants se moquent bien de mon « tatillonisme » et il faut bien le dire : ils adorent les fêtes médiévales ! Ils peuvent se déguiser, jouer et rêver, ce qui est l’essentiel. Ils ne vont pas aller demander au gars si sa chopine correspond bien typologiquement à la période qu’il illustre, hein ?

Allez, au garage la maman archéologue !

Donc, j’ai trouvé cette fête excellente, bien conçue et malgré le temps peu clément, nous nous sommes bien amusés en famille. Et en général, ces fêtes sont appréciées des familles et sont des sorties ludiques, permettant de s’initier au monde médiéval.

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Et vous, vous emmenez vos enfants dans des fêtes médiévales ?

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Une tranche de vie de maman archéologue…

Tu vois, cher lecteur, quand j’ai ouvert ce blog, mon but était de partager avec toi mon expérience, mes découvertes, des bribes de mon métier, des supports éducatifs pour les enfants et bien d’autres choses.

C’est toujours le cas, j’ai un super programme en prévision, des idées plein la tête.

Mais voilà, le quotidien n’est pas toujours aussi souple qu’on aimerait, pas aussi adapté à ses idées.

En même temps que j’écris ces quelques lignes, j’entends les enfants crier en bas, mon mari qui galère et je stresse. J’ai aussi un rapport à finir et même quand on est à son compte (ou à plus forte raison?), on doit gérer une pression d’enfer sur laquelle on n’a pas tellement de prise, parce que tu ne peux pas te permettre de râler, en temps qu’indépendant, tu es un peu toujours sur la sellette, en test… Une variable ajustable. Et pourtant, c’est fou comme je me bats pour rendre le travail le meilleur possible, pour le faire évoluer à chaque fois. Parfois (souvent) au détriment de ma vie de famille.

Et je dois aussi penser à l’après… Cet APRES qui m’obsède. Et bien oui, je suis responsable de ma famille, c’est moi qui fait la plus grande rentrée d’argent mensuelle. Alors si ça s’arrête? C’est pour ça que j’essaie désespérément de prévoir un plan B et un plan C. Un plan B pour renouveler mon entreprise, en commençant par ce blog , c’est le plus dur parce que ça passe après le boulot et le plan C ; un plan C en postulant à plein de postes, mais ça, ça prend du temps et c’est pas gagné. L’archéologie, c’est un peu la crise depuis quelques années… Ben oui, pas de constructions, pas de chantiers. Et en même temps, j’aime bien travailler chez moi, mais si il faut, il faut.

Enfin bref, sache cher lecteur, que je tends tout mon être pour t’offrir du contenu de qualité et que je refuse d’écrire des articles bateau ou pas solides… Alors si tu veux bien, patiente un peu avec moi.

Bonne soirée, ou bonne journée ! Restons forts dans l’adversité!

PS : j’oubliais le bureau que je n’ai pas le temps de ranger et qui ne ressemble à plus rien… ça compte, surtout quand je vois les bureaux super sympas de certaines créatrices sur la blogosphère, snif.