2e article festival virtuel

Aussi bien dans l’association Le Courtil des Simples que dans l’entreprise, nous pensons que les enfants doivent être en contact avec la culture depuis leur plus jeune âge. Même s’ils ne peuvent pas tout comprendre, ils s’imprègnent de notions, de vocabulaire, apprennent à regarder, à réfléchir. Tout moyen est bon pour leur permettre cette imprégnation, que ce soit aller au musée, dans un festival, dans un atelier de médiation.

Nous vous proposons un jeu de mémory archéologique, avec des outils de l’archéologue et des éléments caractéristiques de plusieurs périodes historiques.

Il est à imprimer sur du papier fort pour qu’on ne puisse pas voir à travers ; si vous n’avez pas de papier épais, imprimez sur du papier normal, doublez avec une feuille colorée et plastifiez.

Vous pouvez également jeter un oeil dans les précédents articles pour trouver d’autres ressources gratuites!

jeumemory-courtil-patrinautes-2020

OC04 : un jeu de société antique et médiéval : la marelle

Ordonnance culturelle n°4 :

Aujourd’hui, je vous propose de jouer en famille à un jeu, connu depuis l’antiquité et tombé dans l’oubli à l’époque moderne : la marelle. Il introduira un peu de nouveauté dans votre panel de jeux de société familliaux. Il est très ludique et assez compétitif et vous aurez l’impression de mettre les pieds dans les pas de vos ancêtres.
Hier, j’y ai initié mon fils de 8 ans. Il a commencé par perdre mais aujourd’hui, il m’attendait de pied ferme dès le réveil et pour le coup, il m’a mis la patée!

On s’est bien amusés!!

Vous pouvez imprimer les plateaux de jeu situés à la fin du fichier et éventuellement les plastifier.

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Dans le mois, je vous ferai découvrir d’autres jeux anciens…

OC 03 : les jeux de l’exposition Pompéi

Ordonnance culturelle n°3 :

Nous continuons notre visite de l’exposition virtuelle Pompéi avec l’onglet dédié aux jeux (ici) pour les enfants et pas que…

Pour le quizz sur Pompéi, l’idéal serait d’avoir lu toutes les ressources du site ou regardé le reportage cité dans l’OC 02, mais vous pouvez vous y mettre à plusieurs également! Pour ceux qui ont des enfants au collège, l’empire romain est au programme des 6e! On l’étudie aussi en CM1/CM2. Une excellent façon de réviser en s’amusant. Lire la suite

OC01 : vidéos les experts remontent le temps

Ordonnance Culturelle n°01 : Ainsi, je commence en partageant avec vous une petite série de vidéos réalisées par l’INRAP (institut national de recherches archéologiques préventives), sur les différentes périodes historiques. Ce sont des courts métrages amusants que vous pourrez regarder facilement avec vos enfants! Ou sans!

Ils présentent succintement les grandes périodes historiques et les éléments qui permettent à un archéologue de dater un site, une structure archéologique.

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des ordonnances culturelles pour le confinement….

Bonjour!

En ce temps de confinement, j’ai été bien occupée comme tous à trouver mes marques, trouver comment j’allais organiser mon travail avec les enfants à la maison, le télé travail de mon mari, les démarches à faire pour le fond de solidarité des entrepreneurs etc.
En ces temps troubles et inquiétants, nous sommes tous tournés vers les médecins pour qu’ils nous soignent, trouvent un remède, vers les différents personnels soignants, chercheurs etc. Mais nous sommes aussi tournés vers nos enfants à qui il faut faire l’école, alors que la plupart d’entre nous ne sont pas enseignants, et quand bien même, les enseignants ne sont pas les mieux lotis.

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Chaplain William F. Davitt, Aumônier militaire, mort le jour de l’armistice

(English version in bottom)

Aujourd’hui, en ce jour très particulier de l’Armistice de la première guerre mondiale, j’aimerai honorer l’aumônier catholique William F. Davitt, premier lieutenant. Il appartenait au 125e régiment d’infanterie, de la 32e division des forces expéditionnaires américaines. Il a reçu la Distinguished Service Cross ainsi que la Croix de Guerre, pour actes de courage et de bravoure exceptionnels sur le champ de guerre.

Il est honoré sur la chaire du temple mémorial protestant de Château-Thierry avec les autres aumôniers qui ont perdu la vie durant cette guerre. (ici l’article qui parle de cette chaire).

Le Lieutenant William Frederick Davitt est né le 6 janvier 1886 à Holyoke, Hampden County, Massachussetts. Son père était Lawrence Davitt et sa mère Mary Kane Davitt.

Holy Cross Yearbook, 1907

 Il a grandit à Willimanset et fréquenté le lycée de Chicopee (classe de 1903). Lors de ses études au collège de la Sainte Croix à Worcester, il jouait au football et la dernière année, il en a dirigé l’équipe. Il était un athlète accompli, joueur de football, de basket-ball et lutteur. Il a poursuivit ses études au Grand Séminaire de Montréal au Canada et a été ordonné prêtre en décembre 1911. Après son ordination, il a été affecté à l’église St. John à Worcester et à l’aumônerie de la Lyman School for Boys à Westboro. Durant cette période, il a également contribué à l’organisaton d’une maison de charité pour femmes et enfants et ainsi qu’à aider les pauvres dans les tribunaux pour mineurs.

Sa deuxième affectation l’a conduit à Lenox dans l’église Sainte Anne où une plaque de bronze honore sa mémoire. En septembre 1917, il rejoint l’armée américaine au sein des Knights of Columbus chaplains. Il a suivit un entrainement au Camp MacArthur au Texas, avant d’embarquer en février 1918 pour la France avec le 125e régiment d’infanterie de la 32e division, dont il fût l’aumonier.

Il eut de nombreux actes de courage et de bravoure sur le champ de guerre, dont un en particulier lui valut la Croix de Guerre de la France et l’American Distinguished Service Cross : le 6 août, alors qu’avec son régiment, ils étaient en action le long de la Vesle, ils apprirent que 40 soldats américains blessés étaient acculés dans un ravin. Avec des volontaires, Davitt s’est lancé dans leur sauvetage, alors même qu’une pluie de balles de mitrailleuses s’abattait sur eux. Tous ont été sauvés et aucun des sauveteurs n’a été blessé.

Le jour de l’Armistice, alors qu’il était affecté au QG du 3e Corps, pour les enterrements, il retourna à son régiment pour livrer le drapeau américain pour les cérémonies célébrant la fin de la guerre. Il monta lui-même à un arbre pour accrocher le drapeau et alors qu’il était redescendu et avait lancé une acclamation, il fut fauché par l’explosion d’un obus allemand, tué sur le coup. Ainsi, un peu plus d’une heure avant la signature de l’Armistice, il fût le dernier aumônier et le dernier officier à être tué pendant la première guerre mondiale. Il fût enterré dans un cercueil orné du fameux drapeau, amené par une charrette tirée par son cheval, les étriers inversés.

En son honneur, un pont lui est dédicacé, à Chicopee, ainsi qu’une association de vétérans qui a pris son nom mais également une chanson “Father William Francis Davitt World War Martyr”.

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Today, on this very special day of the Armistice of the First World War, I would like to honor Catholic Chaplain William F. Davitt, First Lieutenant. He belonged to the 125th Infantry Regiment, 32nd Division of American Expeditionary Forces. He received the Distinguished Service Cross and the Croix de Guerre for outstanding acts of courage and bravery on the battlefield.

He is honored on the pulpit of the Protestant memorial church of Château-Thierry with the other chaplains who lost their lives during this war. (here the article about this pulpit).

First Lieutenant William Frederick Davitt was born on January 6, 1886 in Holyoke, Hampden County, Massachusetts. His father was Lawrence Davitt and his mother Mary Kane Davitt.  He grew up in Willimanset and attended Chicopee High School (class of 1903).

Holy Cross Yearbook, 1907

During his studies at the College of the Holy Cross in Worcester, he played football and in the last year, he led the team. He was an accomplished athlete, football player, basketball player and a championship wrestler. He continued his studies at the Grand Seminary at Montreal in Canada and was ordained to the priesthood in December 1911. After his ordination, he was assigned to St. John’s Church in Worcester and to Chaplaincy of the Lyman School for Boys in Westboro. During this period, he also helped to organize a charity home for women and children as well as helping the impoverished in juvenile courts. His second assignment took him to Lenox in St. Anne’s Church where a bronze plaque honors his memory. In September 1917, he joined the US Army in the Knights of Columbus chaplains.

He trained at MacArthur Camp in Texas before embarking for France in February 1918 with the 125th Infantry Regiment of the 32nd Division, which he was the regimental chaplain. He had many acts of courage and bravery on the war field, one of which earned him the French War Cross and the American Distinguished Service Cross: August 6, while with his regiment, they were in action along the Vesle river, they learned that 40 wounded American soldiers were cornered in a ravine. With volunteers, Davitt launched their rescue, even as a hail of machine gun bullets fell on them. All were saved and none of the rescuers were injured.

On Armistice Day, when he was posted to 3rd Corps HQ for burials, he returned to his regiment to deliver the American flag for ceremonies celebrating the end of the war. He climbed a tree himself to hang the flag, and as he climbed down and cheered for the end of the war, he was killed by the explosion of a German shell, killed instantly. Thus, just over an hour before the signing of the Armistice, he was the last chaplain and the last officer to be killed during the First World War. He was buried in a casket draped with the famous flag, brought by a two machine-gun carts pulled by his horse, inverted stirrups.

In his honor, a bridge is dedicated to him, in Chicopee, as well as a post of veterans who took his name (post 625) but also a song « Father William Davit Francis World War Martyr ».

 

Le dilemme des vacances #10 du mois

Ce mois-ci, je participe au 10 du mois d’Egalimère! Je suis en plein dans le thème proposé!

Nos vacances : le Jura et la Suisse, chez des amis.

Quand on part avec trois enfants d’âge varié, un pré-ado, un 5 ans et un 3 ans, c’est compliqué de satisfaire les parents et les enfants à parts égales.

Moi, j’aime visiter les musées, les sites archéologiques et culturels, mais au-delà d’aimer ça à titre personnel (tout comme mon mari), je le fais aussi à titre professionnel et pour mon blog.

Et cette année, j’ai eu un sacré dilemme…..

Les entraîner avec moi a marché les deux premiers jours. Mais en fait, les trois enfants dans un musée ou une ville historique, même avec un jeu de piste, faut bien avouer que ça n’a pas fonctionné :

-1-ça les a moyennement intéressé

2-ils couraient partout, sauf le grand qui râlait derrière eux

-3-j’ai pas pu me concentrer sur les visites ou les panneaux comme je le voulais

-4-c’est monsieur qui a du se coller les enfants et j’ai culpabilisé

Bilan : j’ai fini par y aller seule ou avec un seul enfant.

Mais là, pareil : bof, c’est pas optimal. Sauf que je ne sais pas refuser à un enfant l’accès à un musée quand il veut m’accompagner, même si je sais que ça va être galère !

C’est tellement important et fondamental pour moi de les ouvrir à la culture, à l’histoire, à la beauté de notre patrimoine ! C’est comme une mission sacrée. On ne se refait pas….

Alors en effet, je n’ai pas pu faire tout ce que je voulais, mais au final, on a réussi à trouver un équilibre et ils ont passé de super vacances (dixit).

On a prit le soleil, exploré la nature, on s’est baigné dans les cascades, les rivières et les lacs. On a respiré, transpiré, changé d’air ET découvert des sites historiques. On a vécu plein de choses et j’ai mis mon cerveau d’archéologue au repos…

Mais, dès que possible, j’écrirai des articles avec notre avis sur les lieux historiques que nous avons visité pour que vous aussi, vous les découvriez à votre tour, en famille ou pas !

PS : Gérer 2 tout petits dans un musée c’est chaud, sauf si tu peux rester concentrer sur eux et les activités proposées et pas comme moi, être en mode travail…. Alors là, oui, ça devient possible et très chouette! Il ne faut jamais laisser passer une occasion de leur ouvrir l’esprit et leur faire découvrir de nouvelles choses!

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